Le mal qui est en moi ? Je ne vis pas avec.

L’homme doit être sage et ne pas considérer le mal qui est en lui, mais seulement les aspects positifs qu’il possède, les développer, et s’en réjouir toute la journée. C’est en consacrant quotidiennement du temps à son examen de conscience (pendant son Hitbodedouth) qu’il observera ses aspects négatifs pour tenter de les corriger. Le reste du temps, il vivra dans la joie, sans jamais prendre garde au mal.

Rav Shalom Arush – Le Jardin de la Foi

4 Conseils de vie du Rav Arush

Prévenu à la dernière minute, j’ai pu assister à un cours du Rav Arush à Raanana. Voici 4 points qui donneront à tous matière à réflexion.

Shavoua Tov.

  1. Faire, c’est toujours bien. Mais garder la volonté de faire malgré les épreuves, les obstacles ou les contraintes sera aussi inscrit dans « notre livre de compte » avec un mérite encore plus grand.
  2. Tout arrive pour le bien, de la main de D.ieu.
  3. La première transgression (concernant l’adultère) commence par les yeux. Notons que notre génération à la possibilité de faire en une heure autant de fautes avec ses yeux et « du bout des doigts » (pour désigner les tablettes et smartphones) que les Réchaïm des générations précédentes auraient pu faire en 100 ans.
  4. Prendre le temps de comprendre et prononcer sa téfila pour qu’elle ne soit pas qu’entendue mais comprise par D.ieu.

Pourquoi sommes-nous en galoute ?

eclipse solaire le rapport avec la prière et la torah

Le Rav Arush donne l’ explication suivante: le monde ne valorise pas le travail de la prière et recherche perpétuellement à enrichir ses connaissances, à être « plus érudit » et cela nous empêche en fin de compte de vivre la simplicité.

Aujourd’hui à 16h (heure israélienne) nous assisterons à une éclipse solaire.

Il y a une explication spirituelle à ce phénomène de la lune recouvrant une partie du soleil.

La lune c’est la prière et le soleil  la Torah. Il est écrit dans les livres que la lune et le soleil était de même grandeur à leur création mais la lune en demandant pourquoi y-a-t-il une couronne pour  deux s’est trouvée rétrécie par Ha-chem. Mais il y aura un temps ou la lune redeviendra de la meme taille que le soleil et alors on comprendra que la prière est aussi importante que l’étude de la Torah.

[Livre] Le Jardin de la Paix – Rav Arush

Couverture du livre le Jardin de la paix

Même si c’est un livre recommandé lors de la préparation au mariage, on n’en comprendra la portée qu’après avoir vécu ses premiers mois de couple pour maintenir son Chalom Baït.

Les 2 premiers chapitres “Trouver son conjoint” et “Guide des fiançailles” présentent l’essence du mariage selon la voie de la Torah.

Le reste, ou plutot la plus grande partie, est un vrai guide, à lire, relire et idéalement à transmettre à notre entourage (même ceux qui vivent en apparence en pleine osmose). Prenez des notes, mettez-les en applications.

Les +

  • Écriture simple, facile à lire.
  • Causes et conséquences clairement définies et propositions concrètes pour changer les choses.
  • Version “réservée” aux hommes (existe en version femme)
  • Tellement d’actualité.

On trouvera sur le site de Breslev.co.il des extraits de 10 chapitres du livre.

Morceaux choisis

  • Savoir quels sont mes devoirs et les respecter sans s’occuper des devoirs de l’autre, de savoir s’il les remplit ou non car je négligerais alors ma propre tache et en observant ce que l’autre ne réalise pas, parviendrai à la frustration, la brouille et la dispute.
  • La critique est interdite, la femme est trop sensible et est immédiatement atteinte dans son honneur: toute femme veut être considérée comme parfaite aux yeux de son mari. Il en dépend sa joie et sa confiance en soi.
  • Pourquoi D… créa-t-il la femme si sensible à la critique ? Non pas parce qu’il veut que le mari critique et corrige sa femme mais pour qu’il se corrige lui-même.
  • La paix domestique passe avant tout. Avant les enfants: il ne faut pas intervenir lorsque la femme s’en prend verbalement à ses enfants car ils pardonnent facilement leur mère mais n’oublient pas la vision de leurs parents se disputant.
  • La paix domestique passe avant tout. Si le mari décide de faire téchouva, il ne doit pas forcer sa femme à le suivre. Il faut amener les choses graduellement et ne pas se bruler les ailes en tachant d’évoluer constamment mais prudemment.
  • Si une femme a l’impression de ne pas être la chose la plus importante cela se traduit par des reproches, exigences, etc…
  • Quand l’homme accuse quelqu’un de ses maux (femme, parents, rav, psy…) c’est de l’athéisme.
  • Freiner la dispute. La femme n’est pas conciliante de nature. C’est pourquoi elle a beaucoup de mal à accepter les efforts de rapprochement même si en son fort intérieur elle espère vivre pacifiquement avec son mari.
  • Attention à la tentation de vouloir tout régenter à la maison et de devenir un tyran inspirant la peur à sa femme et ses enfants.
  • Le mari n’a pas le droit de raconter à ses parents (ou amis) ce qui se passe entre lui et sa femme car il transgresse les interdits de médisance.

 

Projet de convalescence

  • Travailler sur soi et sa foi
  • Etude: apprendre les règles de la paix domestique et les bases de la vie juive (Cacheroute, Nidda, Chabbat)
  • Examen de conscience et repentir
  • Introspection (méditation sur ses zones d’erreurs) et Hitbodedouth
  • Repéter