L’Homme, joyau de la création, a été créé libre. Il peut s’il le désire, créer son propre malheur. Rien n’est plus simple; il lui suffit pour cela de sombrer dans le désespoir et l’illusion. […] Le pessimisme naturel est le fruit d’une vision erronée de la réalité; il est le produit de l’illusion morbide, elle même nourrie de nos fautes passées.
Parmi ces fautes troublant l’esprit et brouillant l’âme rationnelle, il n’y a pas de source de contamination spirituelle et intellectuelle plus grande que l’utilisation malsaine et dégradante du membre sacré de la procréation. […] C’est aussi l’endroit où la corruption et le vice ont la plus grande facilité à s’infiltrer. […] Chaque relation interdite, désirée ou à plus forte raison consommée, entache son regard sur le monde d’un soupçon supplémentaire d’égoïsme.
La solution ?
Oublier son passé. Parler avec Hachem. Respecter Chabbat. Recommencer.
Le futur n’a aucune raison d’être un remake du passé. Il faut d’abord croire qu’un nouveau départ est possible, à chaque instant. Il ne faut jamais succomber à la tentation du rabâchage, et à l’inverse se vouer à la pratique d’une amnésie volontaire de son passé aussi troublant ou éprouvant qu’il a pu être. C’est le premier secret de la Téchouva. Dés que tu as accepté cet enseignement dans sa profondeur, plus rien ne peut briser ton retour vers ta véritable nature, ton retour vers Hachem.
Le second secret du retour consiste à s’adresser à Hachem dans sa langue maternelle et dans un langage qui vient du coeur aussi simplement que de parler à son père ou son ami. Même si, au début, cela te semble difficile, presque impossible et qu’aucun mot ne peut sortir de tes lèvres ou de coeur. Même s’il te semble que personne ne s’intéresse à ce que tu dis ou que personne ne t’entend. Persévère. Il n’y a pas besoin de paroles complexes ou de langage érudit façon Molière. Oblige-toi simplement à parler avec Hachem avec TES mots un moment fixe chaque jour. Si tu accomplis cet exploit, tu t’inscris dans l’objectivité de l’héroïsme hébraïque, car l’essentiel de la hardiesse tient dans l’assiduité et dans la persévérance.
Le troisième secret est lié à chabbat. Celui qui respecte chabbat de tout son coeur, dans la joie et qui ne se tourmente pas de ses préoccupations mondaines reçoit en retour une vitalité divine et retrouve un désir de spiritualité lui permettant de découvrir que les cieux sont grands ouverts pour lui.
Adapté du livret « Les Cieux sont ouverts » publié par Breslev Yavniel du Moharoch.