Ne vieillis jamais!

Le roi Salomon appelait le mauvais penchant: «Le vieux roi fou».

« Fou » parce qu’il me donne un mauvais conseil.

« Roi » parce que c’est trop facile de lui obéir.

Et Rabbi Nathan enseigne qu’il est « vieux » … parce qu’il me fait me sentir vieux.

Mon moi inférieur essaie de me dire: « Ça n’a pas marché jusqu’à maintenant… ça ne marchera jamais. Tu n’as pas changé jusqu’à maintenant… tu ne le feras jamais. Tu as échoué tant de fois auparavant… ce sera toujours le cas. »

Mon yetzer hara entraîne mon passé imparfait dans mon présent et l’utilise pour effacer mon avenir.

Quelle est la solution? Ne vieillis jamais. Rabbi Na’hman a dit: « Je n’aime pas un vieux Hassid; Je n’aime pas un vieux Tsaddik. Ne vieillis jamais! »

Le « vieux » est l’équivalent de l’abandon. Le frais – le renouveau est ce qui va changer ma vie.

Comment puis-je rester « neuf », alors? Quand je me sens embourbé dans le passé, je dois me rappeler: «Je viens de naître, c’est le premier moment de ma vie!»  Ce moment n’a jamais existé, et c’est vrai – c’est le premier instant de ce moment, c’est entièrement nouveau !

Il n’y a pas d’endroits loin de Lui

Qu’est ce qu’on veut dire quand on dit qu’on se sent loin d’Hachem ?

Que signifie la notion de « loin » appliquée à Hachem, qui est absolument partout ?

Un des Noms que nous utilisons pour Hachem est « HaMakom » – La place/ l’endroit. Les Sages enseignent, « Il est la Place du monde mais le monde n’est pas sa place. » Toutes les lieux sont reliés à Lui mais il n’est pas confiné à un espace du tout.

Si je me sens loin, c’est parce que j’ai peut être oublié qu’Hachem est La Place du Monde – il n’y a pas d’endroits éloignés de Lui. Et si c’est le cas,  tout ce dont j’ai besoin pour me sentir proche de nouveau… c’est de me souvenir que juste ici, peu importe où je suis ou ce que je traverse, je suis déjà dans la Place où Il se trouve.

 

Faire sa part du travail

Même s’il est vrai que la lumière infinie d’Hachem s’étend à travers tous les éléments de la création, il y a des endroits où c’est particulièrement difficile à découvrir.
Rabbi NaHman enseigna que, dans ce genre d’endroits ou de situation ou d’état d’esprit, la lumière la plus haute et intense est disponible… à condition qu’on fasse suffisamment d’effort pour la trouver.
La Roi David disait «Fortuné est celui qui ne T’oublie pas et la personne qui lutte pour Toi.» De quoi parlait-il? Le Roi David parle de faire sa part de travail en luttant contre les ténèbres menant à l’oubli de D.ieu dans ces lieux éloignés. «Fortuné» signifie aussi «heureux» en hébreu.  En captant la lumière de D.ieu cachée dans vos tourments , Il vous remplira de joie.

Petite prière inspirée de cet enseignement:
Hachem !
J’ai parfois besoin de tant de forces
pour ce travail  de rapprochement de Toi
dans les endroits où Tu es si caché
S’il Te plaît, remplis moi de fermeté,
Courage et énergie,
Pour faire ce travail…
Parce que c’est vraiment le travail de tous les mondes.traduction libre de Breslov.org

Tiens toi et ne fais pas. Rabbi NaHman nous explique l’essence de la Téchouva !

Si je me surprend à avoir un comportement négatif ou une mauvaise pensée, que dois-je faire ?

Rabbi NaHman offre un conseil simple: Ne fais pas.

Nos sages nous disent: « Rester assis et ne rien faire est parfois préférable. » Parfois, mon besoin profondément enraciné à agir dans ce monde de l’action peut me séduire.

Si je sens que je suis dans un cycle négatif, je n’ai pas forcément besoin d’agit pour en sortir. Parfois, j’ai juste besoin d’arrêter de « faire ». Laisser partir cet acte négatif, laisser passer cette pensée négative. Apprendre à les laisser partir seuls.

Rabbi NaHman explique que c’est l’essence de la Téshouva – apprendre à être au même endroit, dans la même situation, mais cette fois… s’accrocher et ne pas faire.

 

 

Prière inspirée de cet enseignement:

Hashem ! Tu m’as créé et a fait de moi une personne active dans un monde d’action. S’il Te plait, Aide-moi à me retenir quand c’est nécessaire… à retenir ma pensée quand c’est nécessaire. De cette manière, au moins, je ne me plongerais pas moi-même des des pensées ou actes négatifs alors que j’y suis déjà. S’il Te Plait, Aide-moi à ne pas faire; parce que parfois c’est le meilleur chemin à prendre.

Traduction libre autorisée de Breslov.org

Es-tu un « retardataire » ?

Rabbi NaHman nous a enseigné:
« Saches qu’il existe un certain arbre avec des feuilles qui y poussent. Chaque bourgeon met une centaine d’année à se développer. On peut supposer qu’en cent ans, cet arbre subira des hauts et des bas. Mais à l’issue de ces cent ans, l’arbre éclate en fleurs comme un canon. Le parallèle est évident… »
Même si Rabbi NaHman parle d’une plante qui existe vraiment, il voulait mettre l’accent sur cette histoire comme une parabole (comme ses contes…). Certains plantes mettent le temps d’une vie humaine pour fleurir (oui, cela existe comme par exemple certaines variétés de bambou), mais quand ces bourgeons éclosent… wow.
Peut-être que je suis aussi un « retardataire » ? Peut être qu’en faisant mon introspection je sens, qu’après toutes ces années, je n’ai pas été jusqu’à où j’aurais du être ? Rabbi NaHman dit « Reste accroché… tu n’es pas encore fini. Et si tu tiens bon, que tu passes tes hauts et tes bas, tu finiras par éclore. »
Prière inspirée de cet enseignement: 
Toute Ta création a un message à me délivrer pour m’aider à me rapprocher de Toi.
Aide-moi s’il-Te-plait à me rappeler de cet arbre qui « subit ce qu’il doit subir » tout au long de sa longue vie.
Qui tient bon jusqu’a ce qu’il éclate en fleurs.
Aide-moi à voir que cette arbre, c’est moi.

Traduction libre autorisée d’un article de breslov.org.

Juste d’un cheveu…

Chaque pas vers Hachem, même de l’épaisseur d’un cheveu a une signification inimaginable.

Parfois, je peux me sentir submergé par l’éloignement de mon idéal spirituel.

Rabbi NaHman nous a offert les encouragements nécessaires pour nous aider à voir la situation avec le bon point de vue. Un être humain vivant dans un monde physique est en permanence imprégné et entouré par l’attraction du matériel. Cela signifie que chaque mouvement vers quelque chose de spirituel ira à l’encontre d’un courant physique puissant.

Et pour une personne encore plus terre à terre, plus attachée au matérialisme, ce courant sera encore plus fort. Chaque pas vers Hachem, même de l’épaisseur d’un cheveu a donc une signification inimaginable.

Rabbi NaHman utilise une comparaison ‘physique’ pour transmettre cette idée: Imaginez-vous à l’épicentre d’un cercle, correspondant au monde physique où nous sommes. Imaginez des rayons qui s’étendent vers le périmètre, qui représente le monde spirituel.

Lorsque vous êtes au milieu, un micro mouvement peut sembler extrêmement petit, mais si on le projette sur le périmètre, on constatera que l’arc correspondant est beaucoup plus grand qu’on pourrait penser. Si maintenant on étend le cercle à l’infini, l’arc projeté le long du périmètre sera lui aussi infini.

Donc si ce petit acte « ici-bas » à l’épicentre semble si petit, c’est uniquement parce que nous n’avons pas les yeux pour le voir « s’étendre vers l’extérieur » dans le domaine spirituel.

Si nous pouvions voir combien d’années-lumières nous parcourions avec un simple pas vers Hachem, aussi petit soit-il, nous courrions en permanence vers tous les actes à notre portée.

 

Petite prière inspirée de cet enseignement

Hachem, Soit avec moi pour que je puisse me rappeler en permanence que chacun de mes actes est lié à l’infini à travers la force de mon étincelle de lumière divine. Le plus petit pas vers Toi, ici-bas sur Terre, correspond à des années lumières de voyage vers le monde spirituel.

Basé sur la leçon 48 Tome 2 du Likoutey Moharane – Traduction libre autorisée d’un article de Breslev.org

Nous avons tous les outils pour être joyeux !

La joie est la source du renforcement spirituel, donc se maintenir en bonne santé spirituelle signifie avoir un état d’esprit positif et gai.

Rabbi NaHman nous enseigne que nous devons avoir « une multitude d’outils de réjouissement à notre disposition » – et c’est tout un art !

Ceux qui travaillent dur sur leur spiritualité risquent de se prendre trop au sérieux et épuiser leur énergie à cause de leur auto-critique.

Est ce que la musique me met de bonne humeur ? Est ce que je danse tous les jours (« Minhag » Breslev très fort) ? Suis-je à l’aise d’avoir l’air parfois un peu ridicule ?  Tant que je ne viole pas les trois règles d’or de Rabbi NaHman sur l’humour: pas de grossièretés, pas d’égocentrisme et aucun cas indisposer les gens, je devrais faire comme il le dit: «Allez-y et plaisanter! »

Petite prière inspirée de cet enseignement

Hachem, s’il Te plait remplit mon esprit d’une véritable joie juive.

Renforce mon coeur, Donne moi l’énergie et Aide moi à faire de la joie de vivre une priorité dans ma vie.

S’il Te plait écarte loin de moi la mélancolie et l’inaction parce que j’ai besoin de tous les outils disponibles pour Te servir !

Traduction libre autorisée d’un article de Yehudis Golchevsky sur Breslov.org.

Basé sur le Likouté Moharane 261.

Le pont très étroit

Le pont est étroit mais il s’étend jusqu’à une autre rive.

Même les personnes qui ne sont pas familières aux enseignements de Rabbi NaHman ont déjà entendu ce célèbre cri d’encouragement:  « Tout le monde doit traverser un pont très étroit dans ce monde. L’important c’est de ne pas avoir peur. »

Il y même une chanson populaire qui reprend ces mots. Mais quand j’ai commencé à étudier les écrits de Rabbi NaHman, j’ai remarqué que cette version diffère légèrement de l’originale. En effet, dans la chanson, on trouve à la fin les mots: « Lo Léfakhed Klal » soit « il ne devrait pas avoir peur ».

Dans l’originale, Rabbi NaHman écrit « Shélo Yipakhed Klal » le verbe est réflexif et cela veut dire littéralement « Il ne devrait pas SE faire peur ». Cette manière réflexive d’écrire exprime une action qu’on réalise pour soi-même. Pas qu’une personne nous fasse quelque chose, ou que l’on la fasse à quelqu’un ou encore que ça nous arrive « par hasard ». Mais quelque chose qu’on fait à soi-même.

Le Tsaddik m’a déjà appris que je dois m’attendre à ce que la vie soit parfois déroutante mais aussi que je n’ai aucune vraie raison d’avoir peur… l’essentiel est de ne pas me plonger moi-même dans un état de doute ou de panique.

Ce monde peut être un pont très étroit – effrayant à traverser ou même dangereux – mais le seul moment où je suis en danger est si je perd l’équilibre à cause de ma propre peur.

Petite prière inspirée de cet enseignement:

Hachem, s’il te plait, Aide moi à me rappeler que même dans ces moments où je me sens suspendu au dessus d’un vide abyssale, que ma peur de tomber est ce qui peut me jouer des tours. Si je peux m’accrocher à la certitude de Ta présence à mes cotés, de quoi pourrais-je avoir peur ?  Le pont est étroit mais il s’étend jusqu’à une autre rive.

Traduction libre autorisée de Breslov.org

Une règle universelle

Parfois, je suis convaincu que personne n’a eu à subir les épreuves auxquelles j’ai fait face, particulièrement dans mon rapprochement d’Hachem. Rabbi NaHman lui-même rassurait ses disciples: « tous les types d’obstacle imaginables assaillent tous ceux qui cherchent sincèrement la proximité avec Hachem. Mes challenges peuvent m’être personnels, mais la réalité d’être éprouvé est universelle. »
Rabbi NaHman prenait ensuite un ton très personnel et disait: « Si, lors de ma jeunesse, j’avais eu une seule personne pour m’encourager et me dire que les obstacles que j’ai eu étaient communs à tous ceux qui cherche Hachem, ça m’aurait amener à un niveau inimaginable. Tu dois savoir que tous les Tsadikim et tous les hommes craignant D.ieu sont passés par là. »

Accroche toi !

 

Petite Prière inspirée de cet enseignement

Aide-moi à me rappeler que le chemin amenant à Toi est rocailleux. Remplis mon coeur de courage et patience et réconforte moi avec la connaissance et le souvenir que chaque personne s’approchant de Toi a pris ce même chemin.
Traduction libre et autorisée d’un article de Breslov.org

Nous devons apprendre à demander: « Où es-Tu » ?

Où es-tu?

Il est parfois possible de se sentir éloigné d’Hachem car cela fait partie du plan divin pour que Sa présence soit voilée dans notre monde.
Dans ma propre vie, il y a des endroits et des moments de « révélation » – où la présence de Dieu est évidente pour moi – et des situations de brouillard, où ça ne l’est pas.
Rabbi NaHman a enseigné que lorsque nous sommes dans cet état de « dissimulation », nous  devons prendre une nouvelle habitude de l’esprit et dans la prière. Nous devons apprendre à demander: «Où es-Tu? ».

La question: «Où est le lieu de Sa gloire? » trouve sa réponse dans nos livres par l’affirmation, « Sa gloire remplit tout l’univers. » Il n’y a pas de place dépourvue de Dieu … mais il y a beaucoup d’endroits où sa présence est caché/masquée . Quand je me sens loin de mon Créateur, je dois être assez réveillé pour demander: «Où est le lieu de Sa gloire?» ou, plus directement, « Où es-Tu, Hachem? ». De cette manière, j’affirme que même si je ne le vois pas, je sais qu’il est là. Sinon, à qui je pose la question?

Rabbi NaHman a enseigné que demander Ayeh? -Où? - est la première étape pour sortir de l'état de dissimulation.

 

traduction libre de Breslov.org.