La paracha de la semaine nous enseigne que toute l’architecture du Mishkane a été confié à Betsalel . Pour Hachem a-t-il confié un si grand travail à Betsalel – âgé alors de seulement 13 ans ?
Introduisons brièvement une notion importante: chaque chose dans ce monde qu’elle soit matérielle ou spirituelle est désignée par une combinaison de lettres qui la crée et la fait vivre. Individuellement aussi, chaque lettre a une répercussion directe dans notre vie . Par exemple le mot en hébreu ענג (se lit Oneg) qui signifie « joie » a les mêmes lettres que נגע « malheur/tourment » qui est l’opposé complet.
Il fallait une personne d’un haut niveau de pureté pour comprendre les variations des combinaisons des lettres des ustensiles et éléments du Mishkane qui allaient accueillir la présence Divine. C’est Betsalel, désigné par Ha-Chem, qui avait reçu cette intelligence pour exécuter de manière conforme les instructions.
Chabbat Chalom.
Chabbat Shekalim, Pourim arrive et les miracles commencent!
Le demi-shekel est une allusion au fait que nous ne sommes que des moitiés!
Par exemple, la mitsva d’Ahavat Israel (l’amour que je donne à mon prochain) n’existe pas sans au moins une personne à qui le faire, sans une autre moitié. Sans cette autre moitié, nous restons avec un manque à compléter. Le complètement de mon Tikoun « ma réparation » dépend donc aussi de mon amour pour chacun.
Le début de la Guéoula commence à Pourim. Le début des miracles et la joie de Pourim se trouvent dans la Parachat de chabbat Shekalim. Le miracle le plus important est le fait que le peuple d’Israël ait donné le demi-shekel (Likoute Ha’lahot) qui est une mitsva collective.
Pour diminuer l’influence d’Amalek, il faut se soutenir les uns les autres et ne pas devenir une cible comme Hamane s’est justifié dans la Meguila Esther en disant que nous étions « un peuple divisé et dissipé « . Pour sortir de cette sensation de moitié et être sauvé du piège tendu par Amalek, il faut garder notre union. La perfection vient seulement par l’union.
Note: Il est rapporté qu’il faut veiller à ne pas donner cet argent en disant « Ma’hatsit Hachékel » mais « Zékhèr Léma’hatsit Hachékel » (en souvenir de… et non pas en tant que).
Feuillet Breslev en français à télécharger Vayakél Shékalim
« וְעַתָּה אִם תִּשָּׂא חַטָּאתָם וְאִם אַיִן מְחנִ י נָ א מִסִּפְרְךָ אֲשֶׁר כָּתָבְתָּ »
Et pourtant, si tu voulais pardonner à leur faute!… Sinon efface-moi du livre que tu as écrit. »
Dans la paracha de la semaine, il y a un sous-entendu sur Rabbi Nachman (ן מְחנִ י נָ א je suis nachman) et D.ieu lui-même est témoin de la modestie de Moché Rabbénou comme il est écrit dans la torah.
Ce petit sous-entendu nous enseigne que le désespoir n’est qu’une fonction de notre pensée et n’existe pas.
Moché Rabbénou dit à Hachem « je prends sur moi toute la responsabilité du peuple d’Israël et si j’ai vraiment de la modestie, pardonne le peuple et si tu ne veux pas pardonner cela veut dire que je n’ai pas suffisamment de modestie et toute la faute revient sur moi et seulement sur moi. »
Ce sous-entendu expliqué dans le Likoute Moharane est un vrai renforcement qu’il n’y a aucun désespoir sinon « efface moi du livre que tu as écrit ».
Chabbat shalom de Jérusalem
וְאַתָּה תְּצַוֶּה אֶת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל וְיִקְחוּ אֵלֶיךָ שֶׁמֶן זַיִת זָךְ כָּתִית לַמָּאוֹר: לְהַעֲלֹת נֵר תָּמִיד »«
« Pour toi, tu ordonneras aux enfants d’Israël de te choisir une huile pure d’olives concassées, pour le luminaire, afin d’alimenter les lampes en permanence.«
Rabbi Nathan, l’élève de rabbi NaHman, nous explique ce passouk de la manière suivante: pour pouvoir réparer ses « mauvaises » pensées il fallait tout amener au chef de la génération, le tsadik, Moché Rabbenou. Dans chaque génération se trouve un tsadik qui a cet aspect. Pour pouvoir allumer la Menorah du Mishkane puis du Beth Hamikdach il fallait amener de l’huile d’olive pure, rare mais trouvable. Cette huile correspond à nos pensées qui même si elles ne sont pas toutes pures, chacun doit croire qu’au plus profond de lui-même existe un point positif qui n’est touché par aucune tentation. En poursuivant constamment cette recherche et s’en s’attachant à ce point positif pur, cela amène à allumer sa Nechama pour arriver à « bruler » nos envies et pouvoir prier et parler avec Hachem sans être perturbé par le monde extérieur.
Chabbath Chalom
« Invite les enfants d’Israël à me préparer une offrande de la part de quiconque y sera porté par son cœur, vous recevrez mon offrande. »
L’enseignement 282 – « Azamra » du Likoutey Moharane de Rabbi NaHman, nous apprend qu’il faut constamment chercher le point positif de nos actions même si elles sont imparfaites car cela nous permet de faire pencher la balance du bon côté.
Dans le passouk cité plus haut, Hachem demande à chacun de chercher au plus profond de soi-même une offrande personnelle qui nous tient à coeur d’offrir. C’est en réalité la recherche du point positif qui nous permet d’ouvrir notre cœur en acte. Cet acte d’ouverture construit notre réceptacle pour qu’Hashem accepte nos paroles, nos prières. Le mot « quiconque » reflète la miséricorde et la grandeur d’Hashem qui accepte les offrandes venant de tout le monde et d’autant plus quand elles viennent du coeur.
Pour offrir, il faut du cœur et Hashem sait exactement ce qu’il y a au plus profond de chacun. Il ne nous reste qu’à commercer la recherche !
Chabbat Chalom
« Et voici les statuts que tu leur exposeras »
Dans la paracha de cette semaine, on expose les règles de « michpat »: la justice.
Selon les enseignements de Rabbi NaHman on doit se juger tous les jours comme il est écrit dans le Zohar: « Si tu te juges en bas, on ne te juge pas en haut. »
Le fait de faire son examen de conscience tous les jours [au début de son hidbodedouth] permet d’acquérir – avec le temps – une certaine sérénité. Cette sérénité permettra de regarder ses problèmes et épreuves avec foi. Il est fort possible que les problèmes restent, mais s’élever spirituellement donne la force de tous les affronter.
« Yitro entendit… »
Rachi commente: « Qu’a-t-il entendu qui l’ait incité à venir ? Le passage de la mer des Joncs et la guerre de Amalek »(Zeva‘him 116a).
Yitro a entendu ce que le monde entier avait entendu, quelle est la différence entre Yitro et le monde entier?
Yitro était le prêtre des nations mais à la différence des autres il était constamment à la recherche de la vérité. Ce qu’il a entendu a allumé une étincelle enfouie au plus profond de lui-même. Le passage de la mer est un phénomène surnaturel mais ça n’a pas suffit pour pour qu’il accepte la volonté divine, il subsistait en lui un doute. Amalek – עמלק dont la valeur numérique est 240 est la même que ספק – le doute (« safek ») en ivrit. Ce fut le point de départ pour Yitro, son doute se dissipa car il comprit qu’en réalité à l’intérieur même de la nature se trouve Hashem. Comme pour Yitro, pour vraiment se rapprocher d’Hashem, il faut passer par des épreuves qui peuvent nous faire douter mais quand on y trouve la « main » d’Hachem et notre foi envers Lui et Sa création s’en trouve renforcée.
Chabbat Chalom.
Cette paracha parle des 7 premières plaies. Les plaies ont frappé les Egyptiens mais la Torah ne nous a pas été donnée pour nous raconter une histoire. Toutes ces plaies ont été envoyées pour sortir le peuple Israël de l’impureté et de leur permettre de recevoir la torah. Chaque plaie a donc une signification directe sur notre vie de tous les jours, sortir de nos envies matérielles et introduire de la spiritualité sur chaque chose qu’on entreprend.
Chabbat Chalom.