Rabbi NaHman a dit ‘NON’ !

Rabbi NaHman enseigna:
« Parfois, il y a des gens qui s’approchent d’Hachem pendant une certaine période et qui, après coup, retombe – encore. Malgré cela, ce moment de proximité est très précieux pour Hachem même si par la suite ce qui arriva, arriva, D. nous pardonne. »
Ce court enseignement nous apporte tant d’espoir ! Parfois, je me décourage parce je vois que j’ai essayé de nombreuses fois de m’améliorer dans mon rapport avec Hachem, mais qu’après une courte de période de succès, je ne tiens pas. Ai-je perdu mon temps et mon énergie ?
Rabbi NaHman dit, « NON! » Même si cela ne dure pas, chaque pas dans la croissance spirituelle a une valeur éternelle. Ces moments, ces jours ou années – peut importe leur durée – de proximité étaient réels, ils étaient un accomplissement en soi même si je suis retombé.
En sachant cela, cela me donne encore plus de force pour recommencer.
Petite prière inspirée de cet enseignement:
Hachem, Merci !
Pour donner de la valeur à ces petits moments de changement
même s’ils n’ont été que temporaires.
S’ils ont été précieux à Tes yeux, 
cela veut dire qu’ils en valaient vraiment la peine.
S’il Te plait, aide-moi à me souvenir de chacun de ces moments
Basé sur SiHot Haran 123.
Traduction libre autorisée de Breslov.org.

L’eau claire est-elle bonne ?

Lorsqu’on fait chauffer de l’eau et qu’elle commence à bouillir, toutes les saletés remontent à la surface. Il faut alors prendre une passoire pour les ôter. Au départ, on avait l’impression que cette eau claire était propre, mais après l’avoir fait bouillir, on se rend compte  qu’elle n’était pas tout à fait nette.

Il en est de même avec l’homme qui cherche à se rapprocher d’Hachem. Au départ, le bien et le mal sont mélangés en lui et il ne ressent pas ses défauts. Lorsqu’il mérite de rapprocher du Service Divin et du Tsaddik, il commence à se purifier, alors le mal remonte à la surface et il ressent pleinement ses défauts et mauvais désirs. Il faut qu’une personne lui retire les impuretés qu’il a en lui.

On pourrait tout retirer de suite mais on déracinerait alors aussi son esprit. En effet, son impureté y est collée et le bien et le mal encore mélangés. C’est pour cette raison qu’il faut faire preuve de patience jusqu’à mériter la vraie purification.

Extrait de Sihot Haran 80.

 

Prière inspirée de cet enseignement:

Hachem ! Je veux me rapprocher de Toi ! J’ai senti ta présence, j’ai vu le Emet (la vérité).

Je sens mes impuretés et mes défauts manipulés par le mauvais penchant.

Aide moi à utiliser les qualités et les forces innées et acquises que tu m’as données pour l’affaiblir et enfouir ces défauts dans le passé.

Aide moi à combattre le « Tout, tout de suite » de notre génération et acquérir la patience et la sagesse du Tsaddik.

 

Quoi faire si le feu de nos prières nous semble retomber, moins vif ?

Les fêtes de Tichri sont passées et le marathon de prières aussi. Nous allons passer des journées intenses, rythmées et émouvantes de ces fêtes au mois de Hechvan nommé aussi « Mar-Heshvan »  (« Mar » = Amer) car seul mois n’ayant pas de fêtes. Comment passer de cette proximité avec Hashem acquise entre Eloul et la fin de SimHa Torah, des Slihot à Souccot, de Roch Hachanna à Kippour à cette « éloignement » imposé ? N’allons-nous pas avoir besoin d’une sorte de roue de secours spirituelle ? Quoi faire si le feu de nos prières nous semble retomber, moins vif ?

La bonne nouvelle c’est la période que nous venons de passer a développé notre capacité à nous connecter avec Hashem. Si on arrive à garder la sagesse acquise, on pourra la transformer en énergie pour surpasser ses barrières spirituelles. C’est une période durant laquelle nous devons être capable de puiser dans nos capacités pour prier avec plus d’attention, de concentration.

Être conscient de ces obstacles est déjà une première étape.

Dans la 1ere leçon du 2ème volume du Likouté Moharane, Rabbi NaHman révèle 3 obstacles qui inhibent notre capacité à nous connecter avec Hachem pendant la prière, et ils sont liés à 3 mauvaises midots (trait de caractère).

La Haine

« Ne méprise personne. » – Pirké Avot. Lorsqu’on regarde l’autre comme inférieur, nous détestons, sommes irrités ou bien méprisons l’autre, notre capacité à prier est gravement endommagée. On manquera de la capacité à voir « Tselem Elokim », la parcelle, la source divine des autres. Et on ne sera pas non plus capable de reconnaitre la nature précieuse de notre propre âme.

Une foi incomplète

Quand on a une Emouna incomplète et qu’on est rempli de doutes qui nous empêchent de croire qu’Hachem écoute réellement nos prières, nous ne sommes pas non plus capables de prier de tout coeur. Rabbi NaHman nous dit qu’une foi incomplète c’est presque de l’idolatrie. Il nous dit aussi que « Une parcelle Divine est le point important de chacun à Ses Yeux. » On est important pour Lui et Il écoute et demande même nos prières. La Foi et une croyance forte sont des éléments essentiels de la prière.

Ne pas valoriser le spirituel

La promiscuité hommes/femmes et l’immoralité – qui peut conduire à des sentiments de dépression, d’inutilité, et l’éloignement de son soi spirituel – peuvent rendre la prière hors de notre portée. En regardant nos corps et nos désirs corporels comme les forces dominantes de nos vies, et en regardant les autres comme des êtres physiques d’abord et spirituels ensuite (voire pas du tout), nous stoppons notre croissance spirituelle et notre connexion avec Hachem.

Mais la bonne nouvelle est que, même si ceux-ci ou d’autres obstacles à la prière sont présents, il est jamais trop tard pour se rapprocher d’Hachem.

Hitbodedout

Parlez avec Hachem avec vos propres mots de vos difficultés à prier et demandez-Lui de vous aider à accomplir ce qu’on a besoin durant les jours plus difficiles. Dites Lui que vous êtes prêt à changer et grandir spirituellement et demandez-Lui de vous assister.

Demandez à Hachem de vous aider à voir la parcelle Divine de votre voisin bruyant, à reconnaitre Sa Main dans un nombre croissant de moments de votre vie, à voir plus de spirituel que de physique et matériel.

Vous pouvez, enfin, parler/priez Hachem à propos de tout, de vous aider à propos de tout. Y compris de vos difficultés à prier !

 

 

Adaptation et traduction libre de http://www.breslov.org/what-stops-you-from-really-praying/

La témérité spirituelle

L’Homme, joyau de la création, a été créé libre. Il peut s’il le désire, créer son propre malheur. Rien n’est plus simple; il lui suffit pour cela de sombrer dans le désespoir et l’illusion. […] Le pessimisme naturel est le fruit d’une vision erronée de la réalité; il est le produit de l’illusion morbide, elle même nourrie de nos fautes passées.

Parmi ces fautes troublant l’esprit et brouillant l’âme rationnelle, il n’y a pas de source de contamination spirituelle et intellectuelle plus grande que l’utilisation malsaine et dégradante du membre sacré de la procréation. […] C’est aussi l’endroit où la corruption et le vice ont la plus grande facilité à s’infiltrer. […] Chaque relation interdite, désirée ou à plus forte raison consommée, entache son regard sur le monde d’un soupçon supplémentaire d’égoïsme.

La solution ?

Oublier son passé. Parler avec Hachem. Respecter Chabbat. Recommencer.

Le futur n’a aucune raison d’être un remake du passé. Il faut d’abord croire qu’un nouveau départ est possible, à chaque instant. Il ne faut jamais succomber à la tentation du rabâchage, et à l’inverse se vouer à la pratique d’une amnésie volontaire de son passé aussi troublant ou éprouvant qu’il a pu être. C’est le premier secret de la Téchouva. Dés que tu as accepté cet enseignement dans sa profondeur, plus rien ne peut briser ton retour vers ta véritable nature, ton retour vers Hachem.

Le second secret du retour consiste à s’adresser à Hachem dans sa langue maternelle et dans un langage qui vient du coeur aussi simplement que de parler à son père ou son ami. Même si, au début, cela te semble difficile, presque impossible et qu’aucun mot ne peut sortir de tes lèvres ou de coeur. Même s’il te semble que personne ne s’intéresse à ce que tu dis ou que personne ne t’entend. Persévère. Il n’y a pas besoin de paroles complexes ou de langage érudit façon Molière. Oblige-toi simplement à parler avec Hachem avec TES mots un moment fixe chaque jour. Si tu accomplis cet exploit, tu t’inscris dans l’objectivité de l’héroïsme hébraïque, car l’essentiel de la hardiesse tient dans l’assiduité et dans la persévérance.

Le troisième secret est lié à chabbat. Celui qui respecte chabbat de tout son coeur, dans la joie et qui ne se tourmente pas de ses préoccupations mondaines reçoit en retour une vitalité divine et retrouve un désir de spiritualité lui permettant de découvrir que les cieux sont grands ouverts pour lui.

Adapté du livret « Les Cieux sont ouverts » publié par Breslev Yavniel du Moharoch.

S’attacher à Hashem ou au Tsadik ?

Le Tsadik est un modèle spirituel qui sait guider sur la bonne voie, celle du rapprochement
vers Hachem, en mettant à disposition les outils et les paroles adaptés à chacun.

Il arrive que des vrais Tsadikim parlent avec des gens dont le comportement est loin d’être parfait… […]

Le Tsadik élève alors son propre esprit pour l’unir à Hachem, et de même l’esprit du « méchant » s’en trouve emmené vers D.ieu. Le vrai Tsadik parvient alors à faire se repentir les pires pécheurs, en contractant son esprit afin de descendre à leur niveau et, en leur parlant avec une merveilleuse sagesse et une grande éloquence, parvient à faire remonter toutes ces conversations vers le Saint-Béni-Soit-il. […] Il transforme ces conversations [sur des sujets profanes] et en fait une parure dans laquelle brille la lumière éclatante de la Torah. […] 

Si le Tsadik commençait par parler immédiatement de Torah avec ce genre de personnes, il ne lui ferait aucun bien, et au contraire pourrait les rendre encore pire * *. Cela reviendrait à lui faire ingérer du poison, du fait de sa méchanceté, et son hérésie serait renforcée. Elle se trouve tellement loin de la Torah qu’il faut lui présenter d’une manière différente.

Likouté Moharane 91, tome 2.

On voit que les vrais tsadikim peuvent s’attacher à D.ieu grâce à leur sagesse, leurs connaissances et leur détachement du monde matériel. En s’attachant à eux, ils nous ouvrent la voie, en se mettant à notre niveau, et en nous propulsant avec eux dans les hauteurs spirituelles.

Pour le Juif simple, s’attacher à D.ieu  sans s’attacher au Tsadik reviendrait aujourd’hui à vouloir faire un trajet en avion en prenant la place du pilote… sans avoir de notion pilotage.

Pour le « méchant », n’ayant pas ce désir de rapprochement avec D.ieu, le Tsadik, en parlant avec lui, en masquant des paroles de Torah dans la conversation, l’aide à s’élever petit à petit et surtout lui évite de s’éloigner encore plus.

 

Petite prière inspirée de cet enseignement

Hashem, Aide-moi s’il Te plait, à m’attacher aux paroles du Tsadik, qui a fait descendre la face cachée de la Torah à un niveau que mon âme comprend. 

Aide-moi à écouter ces paroles, à travers ses écrits, ceux de ses élèves de la première heure et ceux des élèves de la génération actuelle.

Car la réparation de mon âme et mon rapprochement vers Toi, ne pourront se faire sans ces encouragements permanents.

 

 

* « Car les voies de D.ieu sont droites  et les Justes pourront les emprunter, alors que les pécheurs y trébucheront.  » Osée 14-10.

* « S’il est méritant cela devient de l’élixir de vie pour lui, sinon ce sera du poison. » Talmud Babli Yoma 72b.

Juste d’un cheveu…

Chaque pas vers Hachem, même de l’épaisseur d’un cheveu a une signification inimaginable.

Parfois, je peux me sentir submergé par l’éloignement de mon idéal spirituel.

Rabbi NaHman nous a offert les encouragements nécessaires pour nous aider à voir la situation avec le bon point de vue. Un être humain vivant dans un monde physique est en permanence imprégné et entouré par l’attraction du matériel. Cela signifie que chaque mouvement vers quelque chose de spirituel ira à l’encontre d’un courant physique puissant.

Et pour une personne encore plus terre à terre, plus attachée au matérialisme, ce courant sera encore plus fort. Chaque pas vers Hachem, même de l’épaisseur d’un cheveu a donc une signification inimaginable.

Rabbi NaHman utilise une comparaison ‘physique’ pour transmettre cette idée: Imaginez-vous à l’épicentre d’un cercle, correspondant au monde physique où nous sommes. Imaginez des rayons qui s’étendent vers le périmètre, qui représente le monde spirituel.

Lorsque vous êtes au milieu, un micro mouvement peut sembler extrêmement petit, mais si on le projette sur le périmètre, on constatera que l’arc correspondant est beaucoup plus grand qu’on pourrait penser. Si maintenant on étend le cercle à l’infini, l’arc projeté le long du périmètre sera lui aussi infini.

Donc si ce petit acte « ici-bas » à l’épicentre semble si petit, c’est uniquement parce que nous n’avons pas les yeux pour le voir « s’étendre vers l’extérieur » dans le domaine spirituel.

Si nous pouvions voir combien d’années-lumières nous parcourions avec un simple pas vers Hachem, aussi petit soit-il, nous courrions en permanence vers tous les actes à notre portée.

 

Petite prière inspirée de cet enseignement

Hachem, Soit avec moi pour que je puisse me rappeler en permanence que chacun de mes actes est lié à l’infini à travers la force de mon étincelle de lumière divine. Le plus petit pas vers Toi, ici-bas sur Terre, correspond à des années lumières de voyage vers le monde spirituel.

Basé sur la leçon 48 Tome 2 du Likoutey Moharane – Traduction libre autorisée d’un article de Breslev.org

Nous avons tous les outils pour être joyeux !

La joie est la source du renforcement spirituel, donc se maintenir en bonne santé spirituelle signifie avoir un état d’esprit positif et gai.

Rabbi NaHman nous enseigne que nous devons avoir « une multitude d’outils de réjouissement à notre disposition » – et c’est tout un art !

Ceux qui travaillent dur sur leur spiritualité risquent de se prendre trop au sérieux et épuiser leur énergie à cause de leur auto-critique.

Est ce que la musique me met de bonne humeur ? Est ce que je danse tous les jours (« Minhag » Breslev très fort) ? Suis-je à l’aise d’avoir l’air parfois un peu ridicule ?  Tant que je ne viole pas les trois règles d’or de Rabbi NaHman sur l’humour: pas de grossièretés, pas d’égocentrisme et aucun cas indisposer les gens, je devrais faire comme il le dit: «Allez-y et plaisanter! »

Petite prière inspirée de cet enseignement

Hachem, s’il Te plait remplit mon esprit d’une véritable joie juive.

Renforce mon coeur, Donne moi l’énergie et Aide moi à faire de la joie de vivre une priorité dans ma vie.

S’il Te plait écarte loin de moi la mélancolie et l’inaction parce que j’ai besoin de tous les outils disponibles pour Te servir !

Traduction libre autorisée d’un article de Yehudis Golchevsky sur Breslov.org.

Basé sur le Likouté Moharane 261.

Parfois La Réponse est « Non ».

Beaucoup de gens, peu importe leur niveau d’observance de la religion, demande à Hashem des choses dont elles ont besoin. Ca peut être, un conjoint, des enfants, de l’argent, la santé où n’importe quelle autre chose du moment. Quand ils n’obtiennent pas ce qu’elles veulent, ils en arrivent souvent la conclusion qu’Hashem n’écoute pas leurs prières.

Ceci ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Comment le prouver ? Faisons un test.

Parents, imaginez que votre enfant vienne vers vous avec un regard déterminé. « Maman, Papa, j’ai vraiment besoin de votre aide. » Qui pourrait ignorer cet appel à l’aide ? Qui tournerait son dos à ses enfants avec un problème ou un besoin ? Même si au final, vous décidez de ne pas accéder à cette requête, vous l’aurez assurément écoutée attentivement.

Hashem est infiniment plus compatissant et miséricordieux que le plus aimant des parents. Quand un de Ses enfants lui demande Son aide, Il lache tout pour s’approcher et écouter. Mais, direz-vous, si Hachem écoute toujours, pourquoi n’accède-t-il pas à toutes nos demandes ? Comme tous parents aimants, nous tentons de faire ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. Si votre enfant veut manger une barre de chocolat avant le diner, vous ne lui permettrez pas, parce qu’il va perdre son appétit et cet apport de sucre et autres produits chimiques avant de dormir n’est pas bon, n’est ce pas ? Peu importe combien de temps il pleurera ou criera, la plupart des parents s’en tiendront à cette stricte réponse: « Non. Ce n’est pas bon pour toi maintenant. »

Qui sait ce qu’il adviendrait si nous obtenions tout ce que nous pensons avoir besoin ? Cela pourrait être la pire des choses pour nous. Peut être que ce(s) million(s) d’euros en banque nous rendront arrogant et insensible. Peut être que la personne on souhaite se marier sera un moins bon époux que prévu. Peut être que le travail de nos rêves vient avec un patron cauchemardesque.

Hachem sait ce qui est bon pour nous. C’est notre travail d’y croire.
Donc, oui – parfois la réponse est, « Non ».

Traduction libre de http://lazerbrody.typepad.com/lazer_beams/2016/07/sometimes-the-answer-is-no.html

Comprendre l’amertume pour me rendre meilleur

Ce mois-ci est aussi connu comme Marcheshvan – « Hechvan Amer ».

Selon le sens simple, il peut être considéré comme amer parce que nous avons dépassé le mois de Tichri, plein de célébrations et de liens profonds avec D.ieu qui ont rempli nos vies de sainteté. Tichri était un mois où se concentrer sur le Créateur, et c’est ce qui le rend si joyeux. Marcheshvan nous fait redescendre dans notre propre routine, et c’est une leçon pour nous: l’égocentrisme est la source de l’amertume.

Pour comprendre le moyen de sortir de cette amertume, de toutes les amertumes, nous pouvons inverser les deux lettres qui forment le mot « mar ». Nous obtenons alors  « ram » – agrandi, la version «élevée» de soi.

En résumant: Plus je suis égocentrique, plus ma vie sera amère. Plus je suis en mesure de sortir de ma propre prison, plus je serai être heureux. Aussi simple que cela.

Traduction libre d’un article de Breslov.org – Rédigé par Yehudis Golshevsky